Le terme jazz apparaît en 1917 pour désigner une musique syncopée, dérivée de la culture noire américaine, puis est librement employé pour qualifier les danses issues de cette rythmique. De là, le vocable évolue vers le divertissement et désigne des formes de danses propres aux cabarets, aux théâtres, au cinéma, à la télévision, aux clips vidéo.
La danse jazz tire cependant son origine des danses afro américaines vernaculaires de la fin des années 1800.
Apparentée aux claquettes des années 1920 de Broadway, la danse jazz atteint le monde entier et décline le cake-walk, le shimmy, le charleston, le black bottom et toutes les formes issues des revues noires de Harlem.
Les années 1950 voient apparaître le modern jazz, expression née dans les studios new-yorkais de Matt Mattox et autres chorégraphes qui travaillent sur l’énergie, les rythmes syncopés, les arrêts, les silences, la dynamique et la surprise, tout en favorisant l’expression individuelle et le « feeling ».
La danse jazz allie harmonieusement les rythmes, les styles et les techniques réputés inconciliables, et elle fait autant appel à la technique la plus exigeante qu’au sentiment le plus authentique. Moyen d’expression comme toutes les danses, elle demande une souplesse et une douceur particulières.